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Longueur : 55-65 cm
Envergure : 88-106 cm
Poids : environ 500 g
Cette élégante aigrette au plumage blanc et de taille moyenne se différencie de la Grande aigrette par son bec noir allongé et ses pattes noires avec des doigts jaunes. En période nuptiale, les oiseaux se parent de deux longues et fines plumes au niveau de la nuque et qui redescendent sur le dos.
Cet oiseau fréquente une large variété de milieux humides, il se rencontre dans les lacs marécageux, les zones inondées et les rivières aux eaux peu profondes.
L’Aigrette garzette niche le plus souvent sur des saules buissonnants ou dans les roselières, plus rarement sur des arbres même hauts, dans une colonie avec d’autres espèces d’ardéidés arboricoles (Bihoreau gris par exemple). Trois à cinq œufs sont pondus et couvés environ trois semaines. Les jeunes commencent à quitter le nid à leur troisième semaine.
Les petits poissons, grenouilles et lézards constituent l’essentiel de l’alimentation de cette aigrette, auxquels s’ajoutent divers invertébrés.
Les principales menaces pesant sur cet oiseau concernent les perturbations et modifications de son habitat. L’Aigrette garzette est protégée en France et classée « vulnérable » sur la Liste Rouge des oiseaux nicheurs de Bourgogne. Elle est également d’intérêt communautaire (inscrite à l’annexe I de la Directive Oiseaux).
L’Aigrette garzette est rare en Bourgogne et occasionnelle en hiver, la plupart des oiseaux partant hiverner en Afrique. En lente expansion, l'espèce est surtout présente dans le fossé bressan, le Val de Loire, le Val d’Allier Nivernais, le long de la Saône et du Doubs en Saône-et-Loire.
CAHEZ F., 2010, Aigrette garzette et son reflet, Revue scientifique, Bourgogne-Nature, 11 : 64
Conservatoire des sites naturels bourguignons, 2002, Guide des espèces protégées en Bourgogne, Ouvrage : 176p.
MULLARNEY K. & al., 1999, Le guide ornitho, Ouvrage, Delachaux et Niestlé : 400 p.