Morphologie

Taille : 40 cm de long et 0,90 à 1 m d'envergure
Poids moyen : 225 à 350 g

En plumage nuptial (de mars à août), les adultes ont un capuchon brun-noirâtre sur la tête. Le reste de l'année, ne reste qu'une tâche noire en arrière de l'œil. Invariables selon la saison, le dos et les ailes sont gris clair (avec un liseré noir à l'extrémité), le ventre et la queue sont d'un blanc pur. Le bec et les pattes sont rouge sang. Les jeunes présentent une barre noire au bout de la queue et des ailes, celles-ci sont moins unies avec le centre de certaines plumes sombre.

Habitat

La Mouette rieuse se reproduit dans les marais et en bords d'étangs. En Bourgogne, seul l'Yonne accueille depuis peu quelques colonies. En Côte-d'Or, on peut la voir toute l'année.

Période de reproduction

Les Mouettes rieuses construisent leur nid en mars et les œufs sont pondus entre la fin de ce mois et les deux semaines qui suivent. Les trois œufs (en moyenne) sont couvés 22 à 23 jours et les premiers poussins voient le jour fin avril. L'élevage des jeunes dure cinq semaines et ainsi, dès le mois de juin, les colonies sont peu à peu désertées.

Régime alimentaire

La Mouette rieuse n'est pas difficile. Sa nourriture se compose d'insectes, de poissons, de vers de terre, d'invertébrés marins, de débris végétaux, etc.

Relation avec l’homme

Espèce protégée, la Mouette rieuse fait encore l'objet de destructions volontaires.

Réseau trophique

Le Faucon pèlerin et l'Autour des palombes s'en prennent régulièrement aux adultes, tandis que, malgré la défense très active des adultes, les poussins sont les proies de milans noirs, busards des roseaux, renards, putois et sangliers.

Répartition géographique

L'aire de reproduction de cette espèce s'étire de l'Europe de l'Ouest jusqu'à l'extrême-Orient. L'hiver, on la retrouve surtout dans l'Océan Atlantique et en Méditerranée, mais aussi sur le les littoraux des océans Indien et ouest-Pacifique. En Côte-d'Or, notons que la Mouette rieuse hiverne chaque année au lac kir à Dijon, où des dortoirs de plus de 500 individus peuvent peuvent être dénombrés (ceux-ci pouvaient atteindre 2000 oiseaux durant les années 1970-80).

Fiche rédigée par Antoine Rougeron (LPO Côte-d'Or)