Morphologie

Longueur : 12-13 cm
Envergure : 19-20 cm
Poids : 7-10 g

Ce petit passereau grimpeur, escaladant les troncs d’arbres, a un long bec fin et arqué. Son plumage brun plus ou moins foncé et cryptique est un excellent camouflage qui le fait passer inaperçu sur l’écorce. Souvent confondu avec le Grimpereau des bois, il s’en distingue par le bas de ses flancs plus brun, différence tellement minime qu’elle est peu utile sur le terrain, et surtout par son chant, un tit-tit-titiro-itit et tit tit zrrih strident.

Habitat

Sédentaire, le Grimpereau des jardins préfère les bois de feuillus aux conifères. Il fréquente n’importe quel milieu boisé, de la forêt au bosquet, à condition que les arbres soient assez âgés mais sans avoir de préférence en matière d’essence. On le rencontre également dans les parcs et les ripisylves. On peut l’entendre chanter dès le début du mois de février, plus rarement en janvier voire en décembre. Contrairement à la Sitelle torchepot, le Grimpereau ne peut que monter sur le tronc et non redescendre.

Période de reproduction

Les couples se forment en hiver. À cette époque, les poursuites territoriales facilitent son observation. Ce passereau utilise généralement un morceau d’écorce décollé ou une fente pour y installer son nid, voire une cavité dans un arbre (mort ou non). La première ponte a lieu en avril. Chacun des deux parents participent à l’incubation des 5 à 6 œufs une quinzaine de jours et au nourrissage des jeunes qui s’envolent deux semaines plus tard.

Régime alimentaire

La nourriture est composée d’arthropodes (insectes, chenilles, araignées, opilions) qu’il recherche sur le tronc des arbres, inspectant minutieusement toutes les crevasses avec son bec.

Relation avec l’homme

Ce nicheur peut voir ses populations diminuer localement lors de grosses plantations résineuses.

Répartition géographique

Le Grimpereau des jardins est répandu dans toute la France et dans tous les boisements bourguignons, c’est un nicheur sédentaire très commun en France. Il est plus commun que le Grimpereau des bois (C. familiaris), qui habite volontiers des futaies de conifères. Au niveau national, les études STOC (suivi temporel des oiseaux communs) montrent une augmentation modérée des effectifs entre 1989 et 2009 (+31%).